De nouveaux clients pour le marché de l’occasion.

De nouveaux clients pour le marché de l’occasion.

Les voitures d’occasion connaissent un succès croissant

Cette année, les immatriculations de voitures d’occasion sont nombreuses. En 2021, elles ont augmenté de 14,5 % au cours des 8 premiers mois par rapport à 2020 et de 4,5 % par rapport à 2019. Ces chiffres contrastent fortement avec l’évolution du marché des véhicules neufs, qui a chuté de 3,5 % par rapport à 2020 et de 28,9 % par rapport à 2019.

Depuis 2020, les véhicules essence sont plus recherchés que les véhicules diesel sur le marché de l’occasion. Cette année, 52,2 % de tous les véhicules d’occasion étaient à essence, contre 44,1 % à diesel. Les moteurs hybrides (2,7 %) et les véhicules électriques (0,6 %) n’ont pour l’instant qu’une part de marché très limitée.

Comment le secteur explique-t-il ce succès et quelles sont ses attentes pour 2022 ?

Car-Pass a interrogé 187 entreprises (la moitié de concessionnaires de marques, l’autre moitié de garages et de vendeurs automobiles indépendants) sur leurs constatations concernant le marché de l’occasion.  La grande majorité d’entre eux sont actifs dans le segment des voitures d’occasion (très) récentes (5 ans maximum). 64 % considèrent que les problèmes actuels d’approvisionnement en voitures neuves (dus à la pénurie de semi-conducteurs) sont la principale raison du succès actuel des véhicules d’occasion. Toutefois, 55 % d’entre eux notent également que les consommateurs hésitent à investir dans les voitures hybrides ou électriques plus coûteuses qui dominent la gamme des constructeurs automobiles. Ils attendent encore de voir de quel côté souffle le vent et préfèrent acheter des voitures d’occasion « classiques » moins chères.  Ensuite, 40 % des entreprises interrogées ont également pointé comme facteur important du succès du marché de l’occasion l’incertitude économique causée par la crise du coronavirus ainsi que toutes les nouvelles technologies qui composent les véhicules neufs et qui font augmenter leurs prix.

La hausse des chiffres signifie également que de nouveaux clients se tournent pour la première fois vers le marché de l’occasion. Les entreprises interrogées ont indiqué qu’elles vendaient régulièrement des voitures d’occasion pour remplacer des voitures qui avaient été achetées neuves. Près d’un quart d’entre elles confirment que ce groupe constitue leur principale clientèle. Cela indique que de nombreux particuliers ne craignent plus d’acheter d’occasion et que l’image de la voiture d’occasion s’est considérablement améliorée au cours des dix dernières années.

La demande croissante de véhicules d’occasion, combinée à un marché du neuf en berne, fait également grimper les prix. En effet, 70 % des entreprises interrogées affirment que les prix d’achat et de vente ont augmenté l’année dernière. À l’heure actuelle, les voitures d’occasion conservent donc mieux leur valeur.

La hausse des chiffres signifie également que de nouveaux clients se tournent pour la première fois vers le marché de l’occasion. Les entreprises interrogées ont indiqué qu’elles vendaient régulièrement des voitures d’occasion pour remplacer des voitures qui avaient été achetées neuves. Près d’un quart d’entre elles confirment que ce groupe constitue leur principale clientèle. Cela indique que de nombreux particuliers ne craignent plus d’acheter d’occasion et que l’image de la voiture d’occasion s’est considérablement améliorée au cours des dix dernières années.

La demande croissante de véhicules d’occasion, combinée à un marché du neuf en berne, fait également grimper les prix. En effet, 70 % des entreprises interrogées affirment que les prix d’achat et de vente ont augmenté l’année dernière. À l’heure actuelle, les voitures d’occasion conservent donc mieux leur valeur.

Enfin, les entreprises ont également été interrogées sur leurs attentes pour 2022. Les avis sont plutôt partagés : 30 % s’attendent à une nouvelle hausse du marché, 30 % à une baisse et 25 % à un statu quo. Les autres préfèrent ne pas se prononcer. Quoi qu’il en soit, il est un fait que de nombreuses entreprises craignent une pénurie sur le marché, notamment de voitures d’occasion récentes. D’autres estiment que lorsque les problèmes de livraison sur le marché des voitures neuves seront terminés, le marché de l’occasion se calmera.

Hausse des importations, et donc du risque de fraude au compteur kilométrique

Au cours des derniers mois d’été, plus de 14 % de tous les documents délivrés par Car-Pass étaient destinés à des véhicules importés. En chiffres absolus, nous notons une augmentation de 24 % par rapport à l’été 2019. Cela est logique, vu que de nombreuses entreprises indiquent qu’elles ont de plus en plus de mal de trouver des voitures adaptées et qu’elles cherchent à l’étranger, principalement en Allemagne.

Selon une étude publiée récemment par le club automobile allemand ADAC, 30 % de toutes les voitures allemandes sont équipées d’un compteur trafiqué. Les chiffres de Car-Pass montrent également que le risque de fraude pour une voiture importée est 10 fois plus élevé que pour une voiture d’occasion belge. Heureusement, la législation belge oblige les constructeurs automobiles et leurs importateurs à communiquer à Car-Pass les relevés kilométriques stockés dans leurs bases de données. Cela permet notamment de connaître la date d’importation et rend la fraude plus difficile. Cependant, tous les constructeurs ne partagent pas ces informations et les relevés de compteur ne sont bien sûr que ceux enregistrés par le réseau officiel de concessionnaires. Tant que l’UE n’adoptera pas une législation complète, basée sur le modèle belge, il restera très difficile de venir à bout de la fraude au compteur kilométrique dans le commerce international des véhicules d’occasion.

 

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